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U-Boot 39-45 II





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Le type I

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Premier sous marin allemand post guerre 14 .

Il s’agissait de sous marins à vocation « publicitaires » , cad long et lourds 900 tonnes pour 73 m ,cad des dimensions comparables au futur Type VII ,et au Type I a succédé le type II de 300 tonnes pour 44 m.

Le type 1 avait une très mauvaise tenue à la mer, et des pannes fréquentes . Deux exemplaires seulement ont été construits.

Ces deux sous marins ont servi à différentes choses.

  • vocation « publicitaire » tout d’abord .
  • banc d’essai de la future flotte sous marine et en particulier des types VII .
  • navires d’écolages .
  • les 2 navires ont participé néanmoins à la campagne de 40 avec à leur actif des mouillages de mines et des destruction de navires de commerce.

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Le Type II

Le type II formait l’essentiel des sous marins allemands lors du début de la guerre . Il s’agit de petits sous marins côtier . Leur tenue à la mer est faible un mois tout au plus . Leur stabilité très mauvaise sur mer les a fait surnommer les « canoës »

Malgré leurs faibles qualités navales , ils ont enregistré certains succès , mais ont par la suite été relégué au rôle de sous marin d’instruction

Type II
Type VII

    Poids surface : 300 tonnes

    Longueur : 44 m

    Rayon d’action : de 1.000 à 3.000 miles

    Profondeur maxi : 100 m.

    Equipage : 25 hommes

    Poids surface : 750 tonnes

    Longueur : 77 m

    Rayon d’action : 7.000 miles

    Profondeur maxi : 200 m.

    Equipage : 44 hommes.

50 U boot de classe II ont été construit.

Les variantes de la classe II

Image hébergée par servimg.com Il a existé 4 variantes dont la différence essentielle réside dans les possibilités d’emports de fuel faisant passer le rayon d’action de 1.000 à 3.000 miles à 12 nœuds ou encore de 2.000 à 5.000 miles à 8 nœuds.
Image hébergée par servimg.com La seule différence extérieure visible dans la classe II se voit au niveau de la classe II D:
1. modification du kiosque (élargi et avec une arme antiaérienne légère et unique).
2. disparition de la lame d’étrave coupe filet – brise glace.
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Le Type VII

Le type VII n’est pas le meilleur, mais le plus répandu des sous marins allemands . Il cumulait en effet plusieurs avantages:

  • Facile et rapide à construire
  • Equipage réduit.
  • Pilotage ne nécessitant pas une instruction fort longue.

Le type VII c’est décliné en plusieurs sous classes dont seules certaines sont discernables à l’oeil nu:


Image hébergée par servimg.comType VII de début de conflit, on remarque:
    a) le « jardin d’hiver » unique doté d’une arme unique à l’arrière du kiosque.
    b) le brise glace-coupe filets.
Image hébergée par servimg.com Type VII de fin de conflit on remarque :
    a) le double « jardin d’hiver » avec ses armes jumelées de gros calibre.
    b) le canon de pont a disparu (tardif).
    c) le brise glace a disparu (précoce).
Image hébergée par servimg.com Type VII D facilement reconnaissable à son « dos » (stockage de mines)

    Déplacement en surface

    750 tonnes

    Déplacement en plongée

    850 tonnes

    Vitesse surface

    17 nœuds

    Vitesse plongée

    7 nœuds

    Profondeur maximale

    200 m

    Equipage

    44 hommes

    Rayon d’action surface

    6.500 nautiques

    Rayon d’action plongée

    75 nautiques



    VII A

    Type de base 10 construits

    VII B

    Modification du système de gouvernail : le gouvernail est maintenant double , ce qui dégage l’arrière et permet d’installer un tube lance torpille arrière rechargeable . Augmentation de la réserve de fuel . 24 construits

    VII C

    Modification du kiosque qui devient plus grand pour permettre l’installation d’une écoute sonar . 577 construits.

    VII C / 41

    La coque est plus épaisse pour permettre une plongée plus profonde (250 m au lieu de 200) . Pour ce faire, révision complète du matériel pour remplacer les appareils lourds par des équivalents plus légers . 88 construits

    VII D

    Modification caractéristique de la silhouette avec 5 puits verticaux traversant la coque de part en part et contenant chacun 3 mines ,ce qui permettait un minage plus convenable qu’avec le système habituel de mines largables par les tubes lance-torpilles . 6 construits

    VII U

    Initiative locale de récupération de vieux VII C « amochés » et rééquipés d’une artillerie anti aérienne lourde . Expérience peu concluante malgré de nombreux appareils abattus . Les sous marins « survivants » ont été rééquipés en VII C

Construction « en masse » du type VII

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Ces sous marins sont construits en série,mais d’une seule pièce,alors que plus tard,la construction des sous marin de la classe XXI se feront par tronçons qui seront usinés complètement séparément et acheminés ensuite pour assemblage.

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Le Type IX

Le type IX est un sous marin spacieux et à long rayon d’action.

Il a été construit initialement pour servir de PC dirigeant une meute de classe VII.

Suite à la disparition des sous marins ravitailleurs de la classe XIV, il a fini par reprendre leur rôle après certaines modifications.

Son armement standard consistait en:

  • 1 canon de 105 .
  • 1 canon de 37
  • 1 canon de 20
  • 4 tubes frontaux et 2 tubes arrières – 22 torpilles.

Il y eut plus de 200 types IX que l’on peut subdiviser en 4 versions. Les versions différentes de la classe IX se distinguent essentiellement par le rayon d’action.

Certains sous marins de la classe IX D ont été modifié pour servir de sous marin de transport (250 tonnes de capacités de transport).

Caractéristiques principales:

  • Déplacement surface 1.100 tonnes
  • Déplacement plongée 1.200 tonnes
  • Rayon d’action : 10.000 ç 20.000 miles (suivant la version) .
  • Equipage : 55 hommes.

Remarque : la classe IX – D transporte un hélicoptère sans moteur : elle en a la place en soute, et son pont est suffisamment large pour permettre un appontage.

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Un VII et un IX côte à côte.

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Le type XIV « Vache à lait »

Le type XIV est dès le départ conçu pour faire office de sous marin ravitailleur.

Il ne possède aucun moyen d’attaque navale : ni lance torpilles,ni canon de pont.

Par contre il dispose de moyens sérieux de luttes contre les avions :

  • 1 canon de 37 à l’avant.
  • 1 canon de 37 à l’arrière.
  • 1 canon de 20 en kiosque.

Pour rationaliser les choses, le type XIV partageait des éléments du type VII et le pont du type IX ; un pont très large pour permettre les travaux de manutention en mer.

Ces navires étaient destinés à apporter.

  • un ravitaillement de carburant.
  • un ravitaillement de torpilles.
  • un appui médical.
  • une aide « au moral » : boulangerie, courrier, etc …

10 sous marins classe XIV furent construit.

Tous ont été coulés, la plupart du temps lors des opérations de ravitaillement (important trafic radio précédent le rendez-vous, et impossibilité de plonger durant les manœuvres de ravitaillement …

Le U 490 ,le dernier de sa catégorie a été équipé de moyens sous marin de ravitaillements en fuel, mais cela ne l’a pas empêché d’être lui aussi coulé.

Tout son équipage par contre a survécu.

Vu la totale destruction du type XIV, le rôle de sous marin de ravitaillement passa du type XIV au type IX.

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Type XXI

La classe XXI est le premier réel sous marin de l’histoire ;il se comporte mieux en plongée qu’en surface.

Ces sous marins avaient 10 ans d’avance sur leurs homologues ,ils furent construit en grand nombre mais 2 seulement furent terminés, et 1 seul pu sortir en mer quelques jours.

Parmi les innovations:

  • Profilé hydrodynamique
  • Schnorkel incorporé au kiosque .
  • 2 canons anti aériens télécommandés .
  • air conditionné .
  • Rétraction des hydroplanes quand ils ne sont pas utilisées.
  • Possibilité de 11 jours de plongée consécutives pour 5 heures de recharge des batteries.
  • Profondeur maximum 300 m.
  • Possibilité de tir de torpilles spéciales « à l’aveugle ».
  • Construction sur base modulaire.

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Caractéristiques.

    o Déplacement surface 1600 T
    o Déplacement plongée 1800 T
    o Vitesse surface 16 nœuds
    o Vitesse Plongée 18 nœuds
    o Longueur 76 m
    o Equipage 57

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On remarque:

  • L’hydrodynamicité de l’ensemble .
  • La disparition quasi complète de « la baignoire » du kiosque ;
  • L’incorporation du schnorkel (par ailleurs périscopique) au kiosque.

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Type XXIII

Le type XXIII est le successeur du type II sous marin côtier, mais au goût du jour cad en se basant sur les caractéristiques du type XXI.

60 types XXIII ont été terminés mais 6 seulement ont pu faire une sortie en mer.

Une caractéristique intéressante ; ce sous marin pouvait être « démonté » en gros tronçons pour pouvoir être acheminé par rail.

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Caractéristiques.

  • Déplacement surface 230 T
  • Déplacement plongée 270 T
  • Tubes lance torpilles 2
  • Nbr total de torpilles 2
  • Equipage 14
  • Vitesse surface 10 nœuds
  • Vitesse plongée 13 nœuds .
  • Profondeur maxi 200 m

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La Base de Keroman – Lorient

La « poche » de Lorient.

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La « poche » de Lorient.


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Le Slip Way est destiné aux petits sous marins type II.

Il contient des abris « à sec » type Bunker Cathédrale.

Les gros sous marins disposent des KEROMAN 1,2 et 3 Keroman 1 et 2 sont des abris « à sec ».

Keroman 3 est un abris à flot.

L’accès à Keroman 3 est direct.

L’accès à Keroman 1 et 2 se fait via un plan incliné puis un plateau de translation.

Les Bunkers Cathédrale.

Les Bunkers Cathédrales sont constitués d’un plan incliné à ciel ouvert suivi d’un cercle de répartition vers des bunkers cathédrales disposés radialement.

Le principe est que la forme du Bunker va faire que les bombes seront déviées.


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Un bunker cathédrale aujourd’hui.

Image hébergée par servimg.com Keroman 1 a du sa survie en une transformation pour l’accastillage des petites unités de pèche.

Keroman 1 et 2 : Les bunkers « sec ».

Keroman 1 et 2 sont une unité fonctionnelle.

Les sous marins arrivent par un plan incliné sous béton.

Ils arrivent ensuite sur une esplanade commune à Keroman 1 et 2 et à ciel ouvert.

A partir de là les sous marins regagnent leurs alvéoles.

La seule partie « à ciel ouvert » est l’esplanade qu’il aurait été impossible de couvrir de béton vu qu’il ne pouvait y a voir de piliers de soutiens ,car ceux-çi auraient interdit les translations des sous marins.

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Un sous marin type VII entre dans son alvéole :de Keroman 1

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Keroman 3 « le Bunker « humide ».

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Sur cette photo, on voit très bien l’épave du navire coulé par les allemands pour empêcher une attaque par avion torpilleur sur les portes.

Opération Regenbogen

Le 30 Avril 1945, l'Amiral Dönitz lance l'Opération Regenbogen ; pour préserver l'honneur de la Kriegsmarine, tous les bâtiments doivent se saborder, sauf les bâtiments nécessaires pour le transport, le déminage et la pêche.

Deux cent trente deux U-Boote se sabordent entre le 30 Avril 1945 et le 05 Mai 1945.

Le 04 Mai 1945, contraint par les alliés Dönitz se voit dans l'obligation d'annuler l'ordre, mais de nombreux commandants pensent que ce message est un faux.

Opération Deadlight

L'Opération Deadlight est le nom de code pour le sabordage des U-Boots de la Kriegsmarine qui se sont rendus par les forces alliées après la défaite de l'Allemagne à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Sur les 154 U-Boots remis, 121 ont été sabordés en eau profonde au large de Lisahally, en Irlande du Nord ou du Loch Ryan en Écosse à la fin de 1945 et au début de 1946.

Les 33 autres U-boots ont été utilisés pour diverses tâches avant d'être à leur tour coulés.

Plusieurs U-boots ont échappé à l'Opération Deadlight.,et certains ont été cédés comme prise de guerre à la Grande-Bretagne, la France, la Norvège et l'Union soviétique.

2 U-boots ont été tranférés à la marine nationale française à l'occasion de l'Opération Thankful: l'U-2326 (type XXIII) et l'2518 (type XXI) qui deviendra le Roland Morillon.

2 autres U-boots, qui ont survécu à l'Opération Deadlight, sont devenus aujourd'hui des navires-musées.

* L'U 505 avait été prévu d'être torpillé, mais fut sauvé pour des raisons administratives ; il avait été capturé le 4 juin 1944 en pleine guerre , et non pas remis à la fin de la guerre… Il a donc survécu à la guerre pour devenir un mémorial au Musée des Sciences et de l'industrie de Chicago.

* L'U-995 a été transféré à la Norvège par la Grande-Bretagne en octobre 1948 et est devenu le sous-marin norvégien Kaura. Il est retournée en Allemagne en 1965 pour devenir un navire-musée en 1971.

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